home
***
CD-ROM
|
disk
|
FTP
|
other
***
search
/
Mission 3
/
Mission 3.zip
/
Mission 3.iso
/
zugabe
/
va45
/
visual45
/
docs
/
intro_fr.txt
< prev
next >
Wrap
Text File
|
1997-02-23
|
8KB
|
172 lines
Introduction / Avertissements
La sortie de ce kit de développement représente notre dernière
action (désespérée) en faveur du monde Atari.
Depuis l'arrivée de Windows 95, le monde du x86 a fait un
pas déterminant dans le monde des systèmes à base de fenêtres.
J'ai personnellement réussi à le faire tourner 5 minutes sans le
planter : quelle affaire !
En fait le système TOS, pour être objectif autant que faire se
peut, n'a qu'un avantage face à ses concurrents : il est sorti en
1984. A ce moment, c'était quelque chose de fabuleux, mais ses
dernières améliorations sont décevantes et de toute façon, il est
dépassé.
Le point psychologique n'est pas 16 ou 32 bits, non plus mul-
ti-tache ou pas : c'est la compatibilité ! De nos jours Windows
95 n'est plus compatibles avec les anciens programmes, et où est
le problème ? Nous sommes restés compatibles et pour quels ré-
sultats ? On a toujours une barre des menus horrible, seulement
6 accessoires et des tas de bugs en ROM !
Qui est le responsable ? Atari Corp bien entendu. Prenons
quelques instants pour y penser et retracer l'historique du monde
Atari ST :
Le duo TOS/GEM est né, ses avantages :
- composants peu chers et très fiable : Motorola,
- système basé sur des fenêtres,
- port Midi ! port Série ! port Parallèle ! lecteur de dis-
quettes ! deux joysticks ! Cartouches d'extension direc-
tement sur le BUS ! marche sur TV 50/60 Hz,
- mémoire vidéo en RAM ! synchronisation vidéo faci-
le,
- format de disque compatible DOS : très visionnaire re-
connaissons le !
C'était le système personnel le plus puissant, quels étaient
ses défauts ?
- bugs dans la ROM (pas un problème en soi) mais diffi-
cile à mettre à jour !
- Système lent compilé en C (C ou bien assembleur,
nous en discuterons)
- aucune haute résolution (>200 lignes) sur TV du
moins.
Vous voyez : peu de défauts comparés aux avantages !
Le temps s'écoule et Windows arrive !
Windows est très lent ; alors on dope la fréquence horloge
pour arriver à une utilisation confortable malgré la demande de
puissance toujours croissante des logiciels. Il est intéressant
mais tordu à programmer.
Le temps s'écoule toujours et la bombe apparaît (pas trop tard
mais ... nous allons voir).
Le TT arrive : trop cher, le Falcon tombe de son nid, ses
avantages :
- tous ceux évoqués plus avant plus :
- un circuit SCC ajoutant deux ports série à 230000
bauds !
- un circuit son CODEC stéréo/16 bits/49 KHz,
- un DSP Motorola 56001 connecté au DMA et au CO-
DEC via une matrice très intelligente !
- un port SCSI 1 ! un port IDE !
- un circuit vidéo très flexible pouvant faire presque
n'importe quelle résolution !
- EPROM contenant le TOS enfin sur support !
- co-processeur 68882 optionnel !
- carte optionnelle direct-processeur pour améliorer la
vitesse !
Ce n'était pas la machine la plus puissante, mais si elle avait
été vendue dès le début à son prix d'aujourd'hui qui reste raison-
nable, certainement le meilleur rapport qualité/prix (et sans nul
doute le meilleur pour un traitement temps-réel du son). Ses dé-
savantages :
- un bus 24 bits et data en 16 bits malgré l'emploi d'un
processeur 68030 !
- pas de DMA pour le circuit SCC !
- le port série du MFP n'a pas été sorti !
- pas de contrôleur SCSI-2 !
- pas de sortie niveau ligne et un horrible filtre passe-bas
en sortie !
- moins important : processeur à 16 MHz seulement !
(Les cartes d'extension sont là pour ça)
Nous voyons que bien qu'utilisant les meilleurs composants
du marché (Motorola, Zilog ...) ils ne sont pas configurés pour
être utilisés au maximum de leurs capacités. Mais le match
n'était pas fini ...
Le problème est que le système d'exploitation, malgré le tra-
vail énorme investi par les passionnés de tous pays pour le corri-
ger et envoyer leurs travaux à Atari-corp, est toujours buggé, est
toujours aussi lent (C) et est toujours compatible avec lui même
!
Alors l'évolution des x86 prend un nouveau souffle mais Mo-
torola suit cette évolution aussi bien en terme de génération que
de vitesse (68040, 68060 ...). Comme Atari ne fait aucune pro-
position de carte d'extension ni ne sort de nouvelle machine, x86
marque un bon point car il est en évolution constante en termes
de prix et de vitesse.
Le résultat, vous le connaissez tous : il faut mettre des 'patchs'
dans votre dossier AUTO. Vous devez modifier vos machines
pour passer votre CPU à 40 MHz, le FPU à 40 MHz, le DSP à
40 MHz, la vidéo à 50 MHz, le BUS à 20 MHz.
Le problème fondamental est que le dernier TOS en date
(4.0x) ne fait qu'apporter des fonctions spécifiques Falcon, et ne
prévoit rien pour le multi-tâche (notion de process, pipes ...) ni
pour le réseau ! Je ne demande pas la lune : le système actuel est
déjà multi-tâche depuis longtemps puisqu'il est en fenêtres. Je ne
demande pas non plus un système 100 % sans erreur. Je voulais
juste une architecture un peu plus visionnaire : inspirée d'Unix !
La compatibilité a tué le Falcon. S'il s'était tourné vers l'archi-
tecture qui gagne aujourd'hui tout en gardant ses spécificités :
Unix / GEM / Réseau nous n'en serions pas là (GEM vaut bien
X11 après tout ? )
Imaginons juste quelques petites choses en plus :
- des librairies pour les fonctions du bureau (recherche
de fichiers, formatage de disques, information ...)
- des librairies pour les appels système (GEM-DOS,
BIOS, XBIOS ...)
- des librairies pour les sorties graphiques (AES, VDI
...)
- des librairies réseau (TCP/IP, ...)
- librairies en ROM ou chargeables.
- accès disques cachés.
- noms de 256 caractères de long !
jusqu'ici uniquement du travail logiciel !!!
- carte ethernet optionnelle !
Disons qu'il faille une année à une équipe de programmeurs
Atari pour sortir un nouvel OS. Il serait possible d'arriver à une
machine sur-puissante pourvu qu'Atari laisse un de ses program-
meurs (une sorte de superviseur) travailler sur la correction des
librairies grâce aux informations revenant des développeurs et
utilisateurs (qui ne demandent qu'à aider). Après une année de
travail coopératif mondial, nous aurions un système 100 % sans
erreur. Ajoutons une année pour que quelques fanas de l'assem-
bleur traduisent les librairies en assembleur et nous aurions l'OS
le plus rapide malgré ses 16 MHz ridicules.
Une façon de gagner la bataille de "on augmente la vitesse
horloge pour compenser la complexité croissante des
compilateurs objet" est de redescendre un niveau logiciel en
écrivant en assembleur au moins les fonctions 'sensibles'. Avec
les modes d'adressage du 68030 je vous promet que ce serait fa-
buleusement simple.
Au fond, le problème de communication est aussi une des
causes de cette stagnation. Quand je pense à tous les patchs dis-
ponibles et à l'époque à laquelle ils ont été créés, alors je dis
qu'il y a un blocage quelque part quand je les vois toujours pré-
sents dans le TOS 4.04. Avec Win!X et HSMODEM, il n'est
plus acceptable de voir ni routines lentes ni bugs résiduels.
Le Visual AssembleurTM est notre effort personnel et proba-
blement final pour le futur du monde Atari. Maintenant tous les
programmeurs peuvent mettre de côté les appels AES et se con-
centré totalement sur l'écriture de routines rapides pour leurs
programmes. La compatibilité est totale, et même si le format
graphique de l'écran changeait un jour, cela fonctionnerait enco-
re ! Regardez ce qui s'est passé pour Windows 95 : juste une pe-
tite re-compilation et vous sortez un logiciel qui marche !
La plate-forme Atari Devpac/MonSt est à notre idée la plate-forme la plus évoluée et la plus agréable à manipuler pour les
développeurs 68000, et devrait être introduite dans tous les
cours et travaux pratiques concernant ce processeur.
Nous pensons personnellement qu'écrire des routines assem-
bleur pour des processeurs Motorola est bien plus agréable et ef-
ficace que d'écrire et de débugger du C/C++ sur machine x86.
C'est notre sentiment, nous voulons le transformer en pari avec
vous, la balle est dans votre camps ....